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Dignatio cognitio stultitiae tenebris lumen

Jean Sébastien Bach et le cinéma : le Cantor de Leipzig pour le grand public

Qu ‘ est – ce qui rend unique Casino, Aviator et Kingdom of heaven ? Je répond Jean Sébastien Bach . Scorsèse avec la musique du Cantor rend sacré ses longs métrages et Scott entrouvre les portes de la mort a une ordure de la pire espèce . Bach est sous utilisé au cinéma par rapport a son contemporain : Haendel dont on utilise a tord et a travers le sempiternelle ‘’ alléluia ‘’ tiré de son oratorio pompier et vulgaire avec ses effets facile du ‘’ Méssie ‘’ , la seule fois ou la musique de Haendel est utilisé comme il se doit donc facile et pompier ; mais la cela est du au génie du metteur en scène , c ‘est dans Barry Lyndon de Kubrick , c’est la seule fois ou la médiocrité du presque jumeau de Bach illustre a merveille un autre parvenu , châtié comme il se doit .

 

Casino : ascension et chute , la Passion selon St Mathieu de Jean Sébastien Bach

Casino est sans conteste mon Scorsèse préféré ; certains geeks le considère a tord comme une version boursoufflé des  » Affranchis  » que j ‘ aime aussi énormément mais qui n ‘ as ce coté tragique de Casino . au XVII ème siècle la Passion était une tradition dans les pays du nord . mais la St Mathieu de Bach a plusieurs particularismes * , la version choisi par monsieur Scorsèse est l ‘ enregistrement de 1988 dirigé par Sir Georges Solti . Étant plutôt d ‘ obédience baroqueuse , la version Solti est pas mal sans plus a mon gout , certes monsieur Scorsèse n ‘ as pas du accroché aux versions de MM. Harnoncourt et ou Leonardt , mais objectivement le  » Wir setzen uns mit Tränen nider  » est utilisé comme il se doit , dans le cadre d ‘ un film , c ‘est a dire , non pour illustré un drame psychologique , mais comme la conclusion d ‘ une série d ‘ acte commis par le ‘’ héros ‘’ qui boucle la boucle via le générique de monsieur Saul Brass

 

Aviator : BWV 565 arrangé pour orchestre , ou quand Howard Hugues rejoint Icare

L ‘ envol du XF – 11 sur le prélude et fugue du BWV 565 est un moment de grâce a la fois visuel et musical car après les déboires sentimentaux de Hugues , celui ci fait crée le plus belle avion pré – réaction . L ‘ arrangement entendu est aussi celui utilisé dans le premier  » Fantasia  » de Disney . Aussi bizarre que cela puisse semblé cette séquence est parfaite pour posé des images sur ce qui deviendra au début du XIX ème siècle ‘’ la musique absolu ‘’ . Les violons , hautbois a l ‘ unisson de l’ascension de Hugues pour son accouplement avec l ‘ univers . La BWV565 est le premier jalon de Bach pour accédé a la plénitude , certes Mozart , Chopin , Wagner , Bruckner et Mahler suivrons le cantor . Mais Bach , seras le premier a ouvrir la voie . Comme Hugues pour des techniques aérospatiales . Scorsèse a utilisé fort a propos l ‘ arrangement pour orchestre de monsieur Stowkoski . Qui paradoxalement ; illustre a merveille le génie de Bach permettant des transcriptions sans trop de douleur ( même si je n ‘ aime le BWV 565 qu ‘ au grand orgue )

 

Kingdom of heaven : La passion selon St Jean , ou comment mourir sur un choeur ...

Bach est pour une fois utilisé de façon a la fois ironique et cruel dans  » Kingdom of heaven  » , quand Chatillon capturé par son adversaire . Ridley Scott a en effet utilisé le choeur conclusif de la Passion selon St Jean comme illustration sonore . Quelle drôle d ‘ idée ! Car sa donne a l ‘ enflure qui meure décapité un pardon inattendue . Monsieur Scott a utilisé la fin de la St Jean pour une fin de vie . Comme dans toutes ses passions , Bach utilise le choeur pour pardonné a ‘’ ceux qui ont commis la faute ‘’ .

Notes :

* : Il faut savoir que la St Mathieu a étez crée pour l ‘ église de St Thomas à Leipzig qui a la particularité d ‘ avoir une double tribune et Jean Sébastien Bach a cette occasion divisé son choeur et son orchestre pour crée un effet stéréophonique saisissant quand on écoute l ‘ oeuvre enregistré et dirigé selon les voeux du Cantor .

Bibliographie succincte :

Nikolaus Harnoncourt : Le dialogue musical éditions Gallimard

Nikolaus Harnoncourt : Le discours musical éditions Gallimard

Philippe Beaussant : Vous avez dit baroque ? Éditions babel

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